Voici quelques points saillants
Au Québec, le cancer du poumon est la 1re cause de décès par cancer pour les femmes et pour les hommes. Le Québec compte parmi les provinces canadiennes où le taux d’incidence et le taux de mortalité standardisés selon l’âge de ce type de cancer sont les plus élevés.
Le tabac est le premier responsable de cette maladie. On estime que le tabac est la cause principale de plus de 85 % des cas de cancer du poumon.
Si vous avez entre 55 et 74 ans et que vous fumez ou avez fumé pendant au moins 20 ans, vous pouvez être à risque plus élevé de développer un cancer du poumon.
De plus, le fait de vivre avec un ou des fumeurs (et d'être exposé à de la fumée secondaire) accroît vos chances de développer un cancer du poumon.
Description
Le cancer du poumon prend naissance dans les cellules du poumon. La tumeur cancéreuse (maligne) est un groupe de cellules cancéreuses qui peuvent envahir les tissus voisins et les détruire. La tumeur peut également se propager (métastases) à d'autres parties du corps. Quand le cancer apparaît d'abord dans les cellules du poumon, il est appelé cancer primitif du poumon.
Les cellules du poumon subissent parfois des changements qui rendent leur mode de croissance ou leur comportement anormal. Ces changements peuvent engendrer la formation de tumeurs non cancéreuses (bénignes), comme l’hamartome et le papillome. Mais dans certains cas, les changements qui se produisent dans les cellules pulmonaires peuvent causer le cancer.
Il existe deux principaux types de cancer du poumon. Ceux-ci évoluent différemment et sont traités de façons différentes :
Les cancers du poumon à petites cellules (CPPC) représentent de 15 à 20 % des cancers du poumon. Ce type de cancer se développe généralement rapidement avec une forte tendance à former des métastases.
Les cancers du poumon non à petites cellules (CPNPC) représentent de 80 à 85 % des cancers du poumon. Les adénocarcinomes ou les carcinomes épidermoïdes constituent la majorité des cancers dans cette catégorie.
Les éléments déclencheurs
Exposition au tabac : La durée de l’exposition et la quantité de cigarettes fumées influencent le risque de développer un cancer du poumon. Chez les personnes qui cessent de fumer, le risque de cancer pulmonaire diminue de façon importante au fil des ans, mais demeure tout de même plus élevé que chez les gens n’ayant jamais fumé.
La qualité de l'air : L’exposition à certains de ces polluants joue un rôle important dans le risque d’apparition de cancers du poumon. Ces polluants sont :
-l’amiante;
-le radon (gaz radioactif présent naturellement dans le sol);
des substances cancérigènes comme la silice, le cadmium, l’arsenic, le
chrome, etc. Les travailleurs œuvrant dans la fabrication du caoutchouc,
les fonderies de fer et d’acier, le ramonage de cheminée, l’asphaltage et
la couverture de toits sont davantage à risque;
-la fumée de tabac secondaire
Les antécédents personnels et familiaux : Les personnes qui ont déjà été atteintes d'un cancer du poumon courent plus de risques de développer un autre cancer du poumon. Certaines maladies pulmonaires peuvent laisser des cicatrices aux poumons et faire augmenter le risque d’apparition d’un cancer du poumon : MPOC, emphysème, bronchite chronique, tuberculose et infection pulmonaire causée par Chlamydophila pneumoniae. Les risques de cancer pulmonaire sont légèrement plus élevés si un membre de votre famille du 1er degré (père, mère, frère, sœur ou enfants) a reçu un diagnostic de cancer du poumon.
L'exposition à la radiation : Les personnes qui ont reçu des irradiations au thorax (radiothérapie) pour certains cancers, comme un lymphome hodgkinien ou un cancer du sein, risquent davantage de développer un cancer, dont un cancer du poumon. Ces personnes présentent un risque encore plus élevé si elles fument.
Symptômes
une toux qui s’intensifie et persiste;
une apparition ou une aggravation d’essoufflement;
une respiration sifflante;
une douleur thoracique constante qui augmente lors de l’inspiration ou de la toux;
du sang dans les crachats expulsés lors de la toux;
des infections bronchiques (bronchite, pneumonie) qui persistent ou réapparaissent malgré les antibiotiques;
un enrouement ou un changement de la voix;
une perte de poids et d’appétit inexpliquées;
une sensation de très grande fatigue.
Diagnostic
Il n'est pas recommandé de passer un test de dépistage systématique du cancer du poumon, sauf dans les cas suivants :
vous présentez l'un des symptômes ci-dessus
vous avez des antécédents familiaux de cancer du poumon
vous avez d'autres facteurs de risque (voir ci-après).
Si vous présentez certains des symptômes susmentionnés, votre médecin voudra procéder à un examen physique. Il pourrait ensuite vous demander de passer les tests suivants :
radiographie thoracique
analyse des mucosités (mucus expectoré, appelé expectoration)
biopsie (prélèvement d'un petit échantillon du poumon avec une aiguille fine pour examen microscopique)
bronchoscopie (examen de l'intérieur du poumon au moyen d'un tube fin inséré par la bouche pour vérifier s'il y a des tumeurs)
tomodensitogramme (ensemble de radiographies prises pour créer des images détaillées de l'ensemble du corps).
Traitements
Lorsqu’une personne reçoit un diagnostic de cancer du poumon, une équipe spécialisée en oncologie établit un plan de traitement personnalisé avec elle. Ce plan de traitement peut varier selon différents éléments, comme le type de cancer, son stade et l’état de santé de la personne. Le plan de traitement tient aussi compte des désirs et des préoccupations de la personne atteinte et de sa famille. Le plan de traitement peut comprendre un seul ou une combinaison de traitements.
Pour une personne qui fume, l’abandon du tabac est le premier traitement contre le cancer et un élément essentiel des soins de qualité contre le cancer. La décision de cesser de fumer lors d’un diagnostic de cancer est l’une des meilleures choses qu’une personne puisse faire pour améliorer son traitement et sa qualité de vie.
RespirO2 vous offre l'enseignement de la prise de la médication pulmonaire qui accompagne généralement un diagnostique de cancer du poumon. Nos inhalothérapeutes sont à votre écoutent et peuvent répondre à certaines de vos questions.
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Confiez vos poumons à RespirO2, ils vous en remercieront.
Guylaine Gauthier, inhalothérapeute
Sources : quebec.ca
société canadienne du cancer
canada.ca
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